100% de diplômés ?

100% de diplômés ?

ici Christophe Fernandez, fondateur de l’école Argo VFX.
On peut parfois lire sur les salons où dans la communication de certains écoles les arguments suivants : “100% de nos diplômés trouvent un emploi dans les 6 mois” ou des choses approchantes. Attention à ne pas confondre avec “100% de nos étudiants” !
Je m’explique : cet argument est en général utilisé par les écoles qui ont en effet un fort taux de placement et il s’agit en général des plus réputées, celles dans lesquelles l’entrée est difficile et où la sélection est très rude. Pour environ cent étudiants entrés en première année, il n’en reste souvent que soixante en seconde, et trente en troisième. Sur ces «survivants» on arrive encore à ne pas donner le diplôme final à un ou deux. Si on résume, moins de 30% des étudiants entrés en première année sortent donc avec un diplôme ou un certificat officiel de l’école en fin de cursus. Mais on ne veut retenir que le chiffre de 100% et partir confiant dans l’avenir… Qu’arrive-t-il à ceux qui se font éjecter après un an ? Pire encore, à ceux que l’on vire au bout de deux ? Et à ceux à qui on a laissé croire jusqu’au bout que leur travail serait validé ? On comprend mieux qu’il soit plus facile de “placer” les étudiants restants.
L’échec fait partie de la vie, c’est vrai. Et on ne nous apprend peut être pas assez à l’envisager et à l’affronter. Mais soyons honnêtes, les étudiants dont on sait qu’ils ne finiront pas le cursus sont souvent repérés dès le départ par l’équipe enseignante. Ces étudiants sont là pour «payer les études des autres» comme me l’a avoué une fois un collègue enseignant. Au delà de la perte de temps et d’argent, qu’en est-il du côté psychologique ? Comment vit-on ce genre de rejet ?
Argo VFX ne fonctionne pas comme cela.
Tout d’abord nous ne cédons pas au diktat du niveau en dessin de chaque étudiant. S’il constitue un indicateur de ses capacités artistiques directes, il existe de nombreux domaines absolument vitaux pour l’audiovisuel dans lesquels se spécialiser (éclairage, rigging, animation, compositing…). Cela permet de développer des compétences parallèles considérées faussement comme moins artistiques mais tout aussi importantes.
De plus nous repérerons les étudiants en difficulté et les aiderons à les surmonter tout en développant ces fameuses compétences parallèles. Chaque étudiant pourra donc s’épanouir en développant le profil qui lui convient
Excellente journée,
Christophe Fernandez

PS : Si cette vision de l”enseignement vous correspond, restez connectés. La prochaine fois j’aborderai le sujet de la qualité des enseignants.

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