C’est la rentrée !

C’est la rentrée !

Le titre de cet article est un peu trompeur car la rentrée a déjà eu lieu il y a un mois ! Si j’ai un peu tardé à donner des nouvelles c’est parce que l’année a démarré sur les chapeaux de roues avec nos nouveaux étudiants qui ont incorporé la classe de tronc commun en première année, tandis que les «anciens» ont intégré la deuxième année animation et jeu vidéo. De nouveaux étudiants et de nouveaux cours pour une nouvelle année.

Hormis les cours classiques, nous avons jugé bon d’ajouter quelques heures de Culture Générale. En effet il est apparu que nos charmantes têtes blondes présentaient quelques lacunes de ce côté. Globalement il s’agira d’un cours d’Histoire afin de comprendre un peu l’évolution de notre société et de mieux cerner le monde d’aujourd’hui. L’étude du passé nous semble absolument fondamentale pour comprendre le présent, et créer des messages à destination d’un public donné. Pas de création sans culture !

Un hôte de marque est également présent depuis quelques temps : un morceau du Campbeltown. Je devrais dire morceau «présumé». Il s’agit d’une pièce de métal découverte lors du dragage de l’entrée de la forme Joubert en 2020. Pour rappel, ce lieu avait été le théâtre d’une attaque de commandos britanniques le 28 mars 1942 ayant pour objectif principal d’empêcher toute utilisation de la forme Joubert, appelée aussi «cale Normandie», par le Tirpitz. Ce super cuirassé allemand aurait pu profiter de cet endroit pour réaliser des réparations en cale sèche, la seule suffisamment grande pour le recevoir sur toute la façade atlantique. Les premières observations effectuées sur l’objet semblent indiquer un emploi de mesures impériales encore en usage aux USA, pays de fabrication du navire au du début du XXème siècle. Inutile de dire que nous sommes très fiers d’abriter cette relique, en attendant un lieu plus adapté, d’autant plus que nos étudiants ont travaillé l’année dernière (et vont continuer cette année) à la reconstitution en 3D de Saint-Nazaire durant de cette attaque historique.

Christophe Fernandez

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